Nous nous sommes promenés à pied sur le port de l’Aiguillon.
Les pontons de ce petit port sont bâtis sur pilotis. Nous avons
vu des bateaux de pêche, la camionnette d’un marchand de moules
et même un bateau en construction.
Plus loin, nous avons marché sur un pont où nous avons vu des pêcheurs au carrelet : on pêche avec un grand filet et quand on sent qu’il y a du poisson, on rembobine le filet et s’il y a un poisson, on l’attrape avec une épuisette. Nous avons vu un mulet et une anguille. |
Le mardi matin 12 juin, nous sommes allés à la Tranche/Mer
pour ramasser des coquillages vides ou vivants. Nous avions mis nos bottes
et pris nos seaux. Nous avons trouvé plein de trésors :
moules, huîtres, coques, pholades, lièvres de mer, anémones,
méduses, bigorneaux... Nous avons beaucoup aimé les crabes
!
Revenus au centre, nous avons installé tous les animaux vivants dans l’aquarium rempli d’eau de mer. Avec les coquillages vides, nous avons réalisé un joli tableau de souvenirs qui sera exposé lors de la soirée « fête de la classe découverte ». |
Savez-vous ce qu’est une réserve naturelle ? Des oiseaux
vivent librement dans leur milieu (pas de machines : les vaches et les
chevaux servent de tondeuse). Sans faire de bruit, sans courir, nous avons
observé les oiseaux à partir de l’observatoire (18 longues
vues). On a vu un nid de cigognes avec quatre petits cigogneaux, un busard
des roseaux, un chevalier gambette, un cormoran, un foulque, un vanneau
huppé, des canards divers… Katia et Marielle nous ont appris à
reconnaître tous ces oiseaux, même les cygnes qui sont sans
gêne et qui écrasent parfois le nid des autres.
A la maison de la réserve, nous avons vu (en diapos) des plantes rares, des oiseaux migrateurs, le marais… De nombreux enfants sont intervenus pour répondre aux questions des animatrices. C’est là que nous avons acheté nos cartes postales. |
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Quelques oiseaux des marais...
La
spatule blanche Le héron cendréLes canards
Chipeau
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et la rainette verte !
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Le mercredi 12 juin, nous sommes partis visiter l’aquarium
de la Rochelle. Nous avons pu suivre une animation pédagogique
très intéressante : « Le petit poisson clown »
qui est l’ami de l’anémone de mer, sa protectrice ou « qui
s’y frotte s’y pique » et qui montrait comment ces poissons se défendent
contre leurs ennemis (intimidation, armure, fuite, alliance, poison, la
cachette, l’attaque, camouflage).
Ensuite, il fallait retrouver les animaux dans l’aquarium (méduse, crabe, turbot, raie, bar, sardine, oursin, murène, poisson-clown, poisson-coffre, poisson-ballon, hippocampe, anémone, poisson-papillon, poisson-chirurgien, requins...) C’était passionnant et très joli ou étonnant ! Nous avons pique-niqué le midi dans un petit jardin public sous un ciel clément. |
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Animation à l’aquarium de La Rochelle :
le petit poisson-clown Nous sommes allés dans une salle où une dame nous a raconté, dans le langage des signes, l’histoire du petit poisson-clown. (Nous aussi, nous reprenions après elle, les signes qu’elle nous apprenait). C’est l’histoire d’un petit poisson qui est très malheureux car il n’a pas d’amis. Alors, il va chercher un poisson-rasoir, un poisson nettoyeur, un poisson-ballon, un poisson-coffre, un poisson-perroquet, un poisson-papillon, un poisson-chirurgien, un poisson-ange, etc… Personne ne veut être son ami. Un peu plus tard, il rencontre une anémone de mer. Le petit poisson-clown hésite car il sait que l’anémone pique. L’anémone insiste et dit : « Je ne pique pas les poissons-clowns. » Maintenant, ils sont devenus amis et ne se quittent plus jamais. Je vous laisse imaginer avec quel enthousiasme les enfants ont ensuite parcouru l’aquarium pour rencontrer « en vrai » les spécimens du Pacifique qu’ils avaient appris à connaître avec les diapositives présentées par l’animatrice. |
Nous avons vu
le port des grands yachts ainsi que les tours qui gardaient la ville au temps du Moyen-Age. |
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La mytiliculture est la culture des moules et la « maison
de la mytiliculture » se situe à Esnandes. Ici, on cultive
les moules de bouchot. C’est un Irlandais, Patrick Walton échoué
sur la côte qui l’aurait inventé en 1235. Pour survivre,
il tend un filet entre des poteaux pour attraper des oiseaux. Il remarque
alors que des moules, qui se sont fixées sur les poteaux, grossissent
et deviennent plus belles que les autres. Alors, il décide d’élever
des moules sur bouchot et de les vendre.
A la « maison », nous avons vu des bébés moules puis, un pieu de bois (environ 6m de haut), les filets, la barque à fond plat qui glisse sur la vase, la machine qui sert à récolter les moules qui sont assez grosses pour être vendues après avoir été lavées et mises en sacs. Nous avons aussi fait connaissance avec les prédateurs de la moule : les bigorneaux perceurs, les étoiles de mer et les goélands. Des diapositives nous ont aidés à mieux imaginer ce dur métier : mytiliculteur. |
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